Vous avez découvert la sophrologie, vous envisagez d'entamer un accompagnement en sophrologie... et maintenant, que faire ? Comment s'y prendre ?

Dans la bulle du jour, je vous explique comment choisir votre sophrologue. Pour être passé par-là moi-même, je sais que ce n'est pas évident

Une démarche qui part de vous

La première question à vous poser, c'est “Est-ce que j'ai envie de commencer un suivi en sophrologie, de découvrir cette pratique, ou est-ce que je le fais simplement parce qu'on m'a dit de le faire et que je n'ai pas forcément envie d'y aller ?”

En effet la première chose à se demander, c’est si la démarche vient vraiment de nous, car tout comme quand il s’agit d’aller voir un psychologue ou psychiatre, la thérapie ou la démarche que l'on souhaite effectuer sera toujours plus efficace si elle vient de nous que si on y va en trainant les pieds. La sophrologie est une pratique active, vous êtes au coeur de la démarche et du travail, donc ce n'est pas un critère à négliger.

Donc, avant de se demander comment on va choisir son ou sa sophrologue, il faut être prêt, prête à commencer cette démarche.

Et ensuite, si c’est le cas, on peut passer au choix du ou de la sophrologue.

Malheureusement, ne nous le cachons pas, dans la sophrologie comme dans d'autres pratiques du bien-être, on trouve malheureusement de la dérive sectaire, des personnes malveillantes… Comment faire la différence entre charlatan et sophrologue certifié‧e ? (en fin d’article, vous trouverez notamment des “red flags”.)

Vérifications préliminaires : les points à surveiller

Voici quelques conseils qui pourront vous aiguiller et vous aider dans votre choix si vous avez envie de vous lancer dans la pratique de la sophrologie.

La formation

Vérifiez si le ou la sophrologue que vous envisagez de consulter a obtenu un diplôme : souvent, il est encadré au mur dans le cabinet, ou si vous consultez sur Internet, il peut être mentionné sur les réseaux sociaux. Vous pouvez aussi tout simplement poser la question directement.

En effet, même si les diplômes de sophrologie ne sont pas reconnus par l’état, ils valident le fait que la personne a suivi un cursus, avec un certain nombre d’heures de cours et de pratique, et à normalement une épreuve à la fin de son cursus pour valider qu'elle a acquis les compétences et est capable de d'effectuer un suivi en sophrologie.

C’est notamment mon cas, j’ai suivi une formation de trois mois à l’école Sup de Sophro (EFSS) au terme de laquelle j’ai obtenu mon diplôme, puis j'ai préparé un dossier qui m'a permis d'obtenir une inscription au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) en juillet 2023. Ce dossier RNCP inclut notamment deux protocoles de suivi détaillés réalisés pour de véritables personnes. (Me contacter directement pour plus d'informations sur ma certification.)

L’appartenance à une organisation professionnelle

Naturellement, il n'est pas nécessaire pour 1 sophrologue d'appartenir à ce genre de d'organisation pour être compétent ou compétente, mais cela vous donnera un indice supplémentaire sur le sérieux de sa formation. En effet pour appartenir à ces organisations, comme

  • La Chambre syndicale de la sophrologie
  • La Fédération française de sophrologie
  • Le syndicat des sophrologues professionnels, etc.

Il faut avoir suivi une école qui délivre un diplôme certifié avec examen de fin d’études, qui valide que la personne est capable de faire un accompagnement en sophrologie. Vous pouvez aussi vérifier que le nom de votre sophrologue apparait dans leur annuaire.

À titre personnel, j'appartiens à la Chambre syndicale de la sophrologie et je suis dans leur annuaire. Pour pouvoir adhérer à cette Chambre, il faut prouver que l’on a un diplôme en sophrologie.

Vous pouvez également demander son code de déontologie : vous trouverez le mien ICI.

Le statut juridique

Pour exercer en tant que sophrologue, il faut avoir un statut juridique que vous pouvez vérifier. En général, les sophrologues exercent cette profession en libéral, en microentreprise ou en tant qu'association notamment pour certains collectifs. Vous pouvez donc demander le numéro de SIREN et d’immatriculation, et vérifier sur un site comme societe.com si la personne est encore active.

Vous pouvez aussi demander émettre une facture, que vous pourrez ensuite faire parvenir à votre mutuelle : ces dernières remboursent de plus en plus les séances de sophrologie.

Avant de se lancer : les questions à poser

Lorsque vous prenez rendez-vous, n'hésitez pas à poser des questions, notamment sur le déroulement d'une séance. Des fois, ces informations sont données sur le site internet.

  • Par ex., j'explique comment se déroule une séance sur l’article de présentation de mon blog (épisode n°1 du Zèbre qui bulle).
  • Dans cet article, j'explique ce que je fais pour vous accompagner en coulisse, en plus de la séance elle-même
  • Et dans cet article, j'explique plus en détail comment se passe une séance de sophrologie à deux.
  • Bien sûr, je suis disponible pour répondre à toute autre question : contactez-moi

N'hésitez pas à poser plein de questions pour savoir comment ça se passe, surtout si c'est votre première fois. Chaque sophrologue est là pour répondre à vos questions et à vos attentes.

Vous pouvez également lui demander ses tarifs, les moyens de paiement et la durée prévue du suivi.

Des signaux qui doivent vous alerter

Lorsque vous posez des questions à votre sophrologue, que ce soit lors de la première séance ou lors des séances suivantes, écoutez son discours : si votre sophrologue vous préconise

  • d'arrêter votre traitement médical,
  • de ne pas vous vacciner
  • ou autres messages de ce genre

C'est plutôt une personne à éviter. 1 sophrologue n’est pas médecin et je rappelle que la sophrologie ne remplace en aucun cas un traitement médical quel qu’il soit. La sophrologie accompagne, soulage, mais ne guérit pas.

Écoutez votre intuition

En sophrologie, le ressenti est important : il faut que vous ayez un bon feeling avec votre sophrologue ! Si vous n'accrochez pas, ce sont des choses qui arrivent. Ça peut être à cause de son timbre de voix, de la façon dont la personne exerce… vous êtes totalement libre d'arrêter à n'importe quel moment un suivi !

Et n'hésitez pas à comparer : à tester différentes personnes. Il se peut que vous n'accrochiez pas avec la première personne, mais qu'avec la deuxième ça fonctionne très bien

il faut qu'un lien de confiance s’établisse entre vous et votre sophrologue. C'est vraiment un point très important, selon moi, d’avoir un bon feeling.

Et si vous décidez de ne pas poursuivre avec votre sophrologue, vous pouvez quand même lui demander si il ou elle a d’autres contacts.

Demandez à votre entourage

Si vous connaissez quelqu'un qui est allé voir un ou une sophrologue et pour qui ça s’est bien passé, n'hésitez pas à aller voir la même personne.

Ça reste une histoire de ressenti et de lien de confiance, donc il se peut que ça ne vous convienne pas, dans ce cas, écoutez votre ressenti, mais généralement si votre proche est satisfait, c’est bon signe. Ce qui ne vous empêche pas de faire les précédentes vérifications.

J'espère que cet article vous a été utile, je reste à votre disposition si vous avez d'autres questions ! Contactez-moi.

 

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