Je vous retrouve dans cette nouvelle bulle pour vous parler de la période de Noël et de natalophobie !

Quand on évoque la période de Noël, les premières choses qui nous viennent à l'esprit, ce sont les cadeaux de Noël, la magie de Noël, ce sentiment de bonheur, d'amour, de paix et de partage… Mais également tout ce qui est préparation du repas de famille, la bûche de Noël, le père Noël, la nuit de Noël, etc.

La natalophobie, qu’est-ce que c’est ?

Si pour beaucoup de gens cette période de Noël est plutôt une période heureuse et positive. Par contre, pour d'autres personnes, cette période qui commence généralement à la mi-octobre et dure jusque début janvier est une période très très stressante.

C'est ce qu'on appelle la natalophobie, soit le fait d’être stressée et d'avoir une aversion profonde pour tout ce qui est fête de Noël et fêtes de fin d'année.

Quels sont les symptômes de la natalophobie ?

Outre le stress et l'anxiété déjà évoquées, il y en a beaucoup plus :

  • anxiété et l'anxiété d'anticipation
  • détresse psychologique
  • somatisations du corps comme des troubles digestifs, des migraines, de l'eczéma

Comme je l’évoquais, la période de Noël, de mi-octobre à début janvier est génératrice de stress et c'est un facteur aggravant notamment pour les personnes qui ne supportent pas cette période de Noël.

Si c’est votre cas, vous n’êtes pas seule, loin de là !

Les causes de la natalophobie

Ce stress lié aux fêtes de Noël peut avoir plusieurs origines :

  • la peur de la solitude, notamment si vous vivez loin de votre famille, mais que vous aimez passer Noël ou des moments en famille. Si au cours d’un Noël, vous ne pouvez pas retourner chez vous, ça peut générer l'angoisse de vous retrouver seule face à vous-même et même une sorte de dépression liée au fait de se retrouver seule

  • les difficultés financières que l'on peut avoir en fin d'année, plus que le reste de l'année. Ça peut aussi être une grosse source d'angoisse et entrainer un coup de déprime qui rend cette période moins supportable. Pourquoi ? Parce qu'on a envie de faire plaisir aux autres, d'acheter des beaux cadeaux, de faire une belle décoration, etc. et le fait de pas avoir les moyens peut créer de la frustration.

  • à cela s’ajoute la pression sociale, l'approbation des conventions sociales : à Noël il faut être heureux, il faut nécessairement passer Noël en famille, il faut acheter des beaux cadeaux, il faut faire la fête notamment pour le Nouvel an, il FAUT toujours faire la fête pour le Nouvel an ! Il faut offrir des cadeaux, mais il faut aussi être heureux pour les cadeaux qu'on reçoit. Ce genre de pression, renforcée notamment par toutes les pubs, ou même indirectement par les Noëls parfaits des téléfilms de Noël qui passent à cette saison et font rêver… tout cela peut créer un sentiment de pas être à la hauteur, de pas arriver à créer le Noël parfait et de toujours essayer de faire mieux chaque année sans pour autant y arriver. D’ailleurs, il faut aussi toujours bien s'entendre avec la famille etc., ce qui m'amène au point suivant :

  • la crainte des conflits familiaux. À Noël, la convention sociale veut que l'on se retrouve en famille, que l'on regroupe le plus de gens possible, dans la joie, la bonne humeur, tout le monde s'entend bien… Mais c'est aussi se retrouver avec des personnes que l'on ne voit quasiment jamais. Exemple cliché : l'oncle Dédé que l'on voit une fois par an à Noël et qui pose sans arrêt des questions du style “Et les enfants c'est pour quand ?” “es-tu toujours célibataire ?” “et au fait c'est quand que tu trouves un vrai travail ?” etc. Vous savez, le genre de questions qui mettent mal à l'aise. Sans oublier les questions liées au poids, “quand c'est que tu perds du poids ?, “”tu t'es remis au sport ?” … Ce genre de question, surtout si on est un peu sensible, peut renvoyer à nos troubles personnels. En plus, il faut toujours expliquer le pourquoi du comment “Non je veux pas d'enfants” “Non mon métier c’est X”, etc. Il faut encore et toujours répéter et réexpliquer la même chose chaque année, ce qui est épuisant. C’est tout particulièrement le cas quand ces questions portent sur des conventions sociales comme avoir des enfants, et le fait de ne pas vouloir d'enfant, c'est quelque chose qui peut être mal perçu par la société, alors que c'est un choix qui appartient à chacun et chacune

  • le souvenir d'un deuil ou d'un trauma, d'un événement traumatique. À l'approche de la date anniversaire d'un deuil, on n'est pas forcément très joyeuse, surtout si c’est une personne que l'on aimait ou si cet événement nous a atteint profondément

Conséquences de ces angoisses de Noël, en particulier pour les Zèbres

Pour les personnes qui en souffrent, ça peut être une source de honte et de culpabilité, notamment à cause de la pression sociale : il faut être joyeuse et dans le partage... et quand on dit “Ouais Noël j'aime pas trop ça”, le regard des autres peut être très difficile à porter.

Alors quand on est zèbre (HPI) et que l'on souffre de natalophobie, ça peut venir renforcer le sentiment de décalage que l'on peut avoir par rapport au monde, par rapport à la famille, notamment aux personnes que l'on ne voit qu'à cette occasion-là.

Comment mieux vivre cette période de fin d'année

La sophrologie à la rescousse !

Déjà, vous pouvez demander de l'aide, demander de l'aide notamment à 1 sophrologue : par exemple, je sais qu'à cette période de l'année j'ai beaucoup plus de gens qui viennent me voir spécifiquement pour ça et que je ne vois pas du tout le reste de l'année.

En sophrologie, on va travailler notamment sur la confiance en soi, sur la pensée positive et sur la meilleure connaissance de soi.

Vous pouvez entamer aussi ce genre de consultation avec toute autre thérapeute, avec une thérapie basée sur la confiance en soi et la pensée positive.

D’autres astuces

Vous pouvez aussi mettre quelques astuces de votre côté pour mieux vivre ces fêtes de fin d'année

Déjà, posez vos propres limites :

  • ne vous obligez pas forcément à tout donner, à tout faire pour faire plaisir aux autres
  • le cadeau idéal n'existe pas forcément et ce n'est pas le cadeau le plus cher qui fera le plus plaisir
  • si pour vous le repas de famille est une épreuve, respectez vos limites, au lieu de passer toute la journée en famille, ne passez qu'une partie de la journée, ou une partie du repas ou carrément, n'y allez pas si vous n'avez pas envie d'y aller
  • si vous avez envie de passer Noël toute seule, c'est OK, si vous avez envie de regarder des films, vous faire un bon petit plat et juste profiter, eh bien faites-le !
  • vous pouvez travailler vous-même sur votre confiance en vous, vos pensées positives, en vous disant “Oui, ça va bien se passer”.
  • vous pouvez également prendre du recul, par rapport à cette période, par rapport aux remarques que vous allez avoir lors d'un repas de famille… Plus précisément, c'est se dire “Voilà c'est comme ça et c'est pas dramatique en soi.”
  • et surtout, si vous vous obligez un peu à faire quelque chose que vous n'avez pas vraiment envie de faire, par exemple si vous n'avez qu'un petit peu envie d'aller voir la famille, mais pas forcément de voir tout le monde… Dites-vous que vous allez passer x temps avec votre famille et qu’ensuite vous allez vous aménager une zone de confort : une fois que c'est terminé, quand vous rentrez chez vous, aménagez-vous un temps pour vous rien que pour vous, faites vraiment ce que vous avez envie de faire, en sachant que vous ne serez pas jugée si vous êtes seule ou avec votre famille proche, conjoint, conjointe, enfants si vous en avez.
  • En bref, ressourcez-vous si c'est une épreuve qui vous demande beaucoup d'énergie
  • Pour revenir sur cette idée de prendre du recul : relâchez la pression ! Si ce n’est pas le Noël parfait, c'est pas grave, si vous ratez quelque chose, c'est pas grave

Si c’est trop compliqué, vous pouvez commencer à travailler avec une ou un psychologue ou psychiatre pour trouver l'origine du problème, l'origine de vos crises d'angoisse, commencer un travail en amont pour passer au mieux cette période de fin d'année.

Concernant les angoisses liées aux problèmes financiers, toujours dans l’idée que le cadeau le plus cher n'est pas forcément le meilleur cadeau, vous pouvez fixer une limite de prix pour les cadeaux mis sous le sapin.

Pour résumer, pour passer cette période un peu difficile au mieux, vous pouvez demander de l'aide à 1 psychologue ou 1 psychiatre pour trouver l'origine des angoisses liées à cette période.

Vous pouvez également demander de l'aide à 1 sophrologue ou 1 hypnothérapeute.

D’ailleurs, si le cœur vous en dit, je propose des cartes cadeaux pour faire découvrir la sophrologie à Noël. Vous trouverez le formulaire pour une carte cadeau personnalisée en bas de cette page.

Et enfin posez vos limites pour pouvoir passer cette fin d'année au mieux.

En attendant, prenez le temps de respirer !

 

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